Netzwerk Phänomenologische Metaphysik

Les Temps modernes commencent avec Socrate

Volker Gerhardt

pp. 9-25

Selon Nietzsche, Socrate est le « premier homme moderne ». C’est une thèse qui correspond tout à fait à son diagnostic de la pensée antique et moderne, car les « valeurs » que Nietzsche veut « réévaluer » ont toutes déjà été formées dans l’Antiquité postsocratique. Cet article montre les conséquences d’une telle appréciation non seulement pour l’image que Nietzsche se fait de Socrate, mais aussi pour son interprétation de la philosophie présocratique, ainsi que de celle de Platon. Par la suite, nous exposons que Nietzsche a disséqué la Modernité d’une manière qui lui a rendu impossible de dépasser son propre siècle. Si nous voulons prendre au sérieux, sur un plan philosophique, cette « réévaluation des valeurs », nous constatons qu’elle reste entièrement dans le cadre de la Modernité que Nietzsche a analysé avec tant de justesse.

Publication details

DOI: 10.4000/rgi.703

Full citation:

Gerhardt, V. (1999). Les Temps modernes commencent avec Socrate. Revue germanique internationale - ancienne série 11, pp. 9-25.

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