Netzwerk Phänomenologische Metaphysik

La fondation de l'autonomie chez Descartes

Lecture entre Brunschvicg et Derrida

Marc Maesschalck

pp. 25-47

Lire Descartes après Brunschvicg et Derrida, c'est faire audience au rationalisme français qui s'implante avec Descartes dans la tradition de la pensée européenne. Mais c'est aussi reconnaître les prémisses d'une pensée de la finitude et de la différence existentielle, qui atténue les prétentions du rationalisme et permet finalement d'en comprendre la vérité encore impensée. L'autonomie est peut-être moins un titre de gloire de la raison que le signe de sa finitude partagée entre la démence d'une volonté de savoir et l'humiliation de sa réalisation. Dans cet écart entre la folie créatrice et la patience du temps se joue la responsabilité courageuse de l'homme, consistant à répondre du temps à partir de son Moi fini.

Publication details

Full citation:

Maesschalck, M. (1990). La fondation de l'autonomie chez Descartes: Lecture entre Brunschvicg et Derrida. Revue philosophique de Louvain 88 (77), pp. 25-47.

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